Pendant un moment, on a eu l’impression que le décor prenait le pas sur votre musique. Il y avait une démesure. Quel regard vous portez sur cette période, fin 80-début 90?
Je pense que c’est vrai, il y a eu une décennie de tous les excès, dans les vertiges du rock and roll finalement. Je me suis retrouvé dans ce format de production, mais de manière inconsciente. On m’a proposé des choses de plus en plus grosses, ça ne venait jamais de moi mais comme un salle gosse quand on vous propose de faire un concert aux pieds des pyramides vous vous dites : « Ben ouais on va le faire ! »