C'est un concert spectaculaire qu'a donné, samedi soir, Jean-Michel Jarre dans les Souks de Beyrouth. Sonore, visuel, sensoriel. Un spectacle total, dans la veine - toutes proportions gardées - de ses fameuses « Villes en concert » !
Une scène géante installée en plein cœur de Beyrouth, à côté de l'ancien immeuble de L'Orient, et surmontée d'un écran gigantesque de 20 x 18 mètres sur lequel défilent des images mouvantes. Côté instruments : 70 synthétiseurs ! Des plus anciens, comme le theremin (créé en 1927, qui se joue, sans clavier, avec des ondes), à ceux à la pointe de la technologie, en passant par les synthés analogiques des années 70 et quelques spécimens originaux, spécialement conçus par et pour lui, comme la laser-harpe, le matrisequencer, le rythmocomputer, le digisequencer...Et, sous les faisceaux de lumière qui balayent la scène et le ciel, officiant avec ses trois musiciens accompagnateurs, le pionnier de la musique électronique, Jean-Michel Jarre, soixante-deux ans au compteur et la forme époustouflante d'un Mick Jagger : tonique, bondissant, le geste vif, les doigts véloces. Bienvenue dans l'univers électronico-magique de JMJ !
Lire la suite sur LOrientlejour (Payant). Merci à Jérôme.